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 PV ♦ l'épopée magique du chocolat chaud glacé.

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Svetlana Blythe Rosenbach
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Fear me like you fear cocaine.

Svetlana Blythe Rosenbach

Féminin
Date d'inscription : 21/09/2010
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Age : 29
CITATION : « La réalité c'est l'illusion créée par l'absence de drogues. »
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STATUT : célibataire
EMPLOI/ÉTUDES : prostituée que l'on paie en nature.
SECRET : je ai pas de secret.
AVATAR : Peaches Geldof

MY FUCKING LIFE
Caractère : FOLLE, fort probablement schizophrène, en fait.
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MessageSujet: PV ♦ l'épopée magique du chocolat chaud glacé.   PV  ♦ l'épopée magique du chocolat chaud glacé. Icon_minitimeSam 2 Oct - 8:41


Congratulations, I hate you

PV  ♦ l'épopée magique du chocolat chaud glacé. Sgsxer





    I'm a chemical kid, you're a mechanical bride ♪


La voix divine de Fuentes résonnait dans mes oreilles. Un pur orgasme auditif. Mon estomac était remplis d'étranges papillons, j'avais des frissons incontrôlables. Une vrai groupie. Je marchais d'un pas assuré dans les rues de Camden depuis une bonne heure. Le soleil était couché depuis un moment déjà. Il faisait beaucoup plus frais que durant la journée, bien que je n'eus pas vraiment le temps de l'apprécier, m'étant levée à 17h. J'étais un vampire, un vrai, détestant la lumière du jour. Un oiseau de nuit, une chouette, comme dans le film les gardiens de ga'hoole. Je m'associais facilement au méchant frère : il avait un sex-appeal que je n'avais jamais constaté chez un oiseau. Il était à croquer, tout simplement. Non, je n'étais pas bourrée lors de mon écoute du film, pour une fois. Je crois seulement qu'il faut apprécier les qualités des êtres vivants. Revenons en à mes moutons. Je marchais donc dans les rues de Camden, la nuit. Pauvre folle, tu vas crever. Gang de rue, accident, ou crise cardiaque. Personne pour te sauver. Tss. Svetlana Blythe Rosenbach n'est pas du genre à se laisser crever sans raison. C'est pourquoi je me baladais sans craintes dans les rues de la ville la plus dangereuse des états unis, le soleil couché. Dans le pire des cas, eh bien, l'enfer serait pour moi.

J'arrivai à un carrefour. Quand c'est rouge, l'on doit attendre avant de traverser, vert, on peut y aller, jaune, on prend ses jambes à son cou et on court. la lumière affichait vert. J'attendis, sur le trottoir humide. L'air était plutôt lourd : mes cheveux allaient onduler, merde. Le vert tourna soudainement au jaune; le temps du sprint. Je traversai la rue à pas de gazelle, gracieuse comme une ballerine. Enfin, j'aurais bien voulu, mais la grâce et moi étions de catégories différentes. Je courus tout simplement, le mieux que je pus avec mes talons ultra-hauts. J'arrivais saine et sauve, le souffle raccourcit par mon activité. J'avais besoin d'une clope. La solution à tout mes problèmes. Mal de ventre? Clope. Mauvaise rencontre? GO CIGARETTE GO! Robe favorite décolorée? Eh bien, il ne manque plus qu'à trouver un peu de tabac. La plus belle invention, je crois. Mais ça donne le cancer! non, en fait, ça donne une raison pour crever : un autre bon point. Je fouillais dans mon gigantesque sac à main; capotes, téléphone, ipod. Pas de trace de mes meilleures amies. Flûte. mais va en acheter, poufiasse. JAMAIS. Jamais je ne vais payer. No way. Entrer dans un café, draguer un peu, c'était beaucoup plus facile. Justement, il y en avait un tout près. Je m'assis par terre, sortant miroir et gloss de mon sac. L'heure était à la femme fatale. J'exerçai mon regard perçant quelques fois avant d'entrer dans le petit café, poussant la porte de sorte à ce que mes cheveux volent dans le vent, que les gens me remarquent, que je sois la star l'espace d'un instant. J'attendais de voir des gens se jeter a mes pieds, ou au moins me proposer de les rejoindre, mais non. Une bande d'intellectuels tout ce qu'il y a de plus ennuyant. J'aurais mieux fait de choisir le bar, qui se situait un peu plus loin sur la même rue. Mais bon, je ne pouvais plus reculer, une entrée de la sorte, je ne pouvais qu'en faire une par soir, sinon, ça devenait trop ordinaire. J'arrachai les écouteurs qui me criaient encore de la musique merveilleuse dans les oreilles. J'avançais, dans le café. La table la plus au fond; ma favorite était libre. J'avais toujours préféré les tables du fond, elles étaient toujours entourées d'un certain mystère, quelque chose qui m'excitait, en quelques sorte. La serveuse vint prendre ma commande; je ne puis même pas lui faire de charme; je la connaissais depuis la petite école. Je commandai tout simplement un de ses chocolats chauds glacés. La blague, un chocolat chaud ne peut pas être glacé, mais c'était tout de même le nom du produit, qui était divinement bon.

J'attendis, encore et encore, mon breuvage presque terminé, je me mis à me tourner les pouces. Merde que l'endroit était ennuyant, pas de musique, excepté ce petit air jazzy; rien pour se bouger, même pas de belles personnes à draguer. Rien. Puis soudain, quelqu'un entra, d'une façon tout a fait majestueuse, digne d'un film ou encore mieux, d'être exécutée par moi. J'étais en pure admiration, les yeux rivés vers la personne, essayant de distinguer son visage, de voir si elle pourrait se retrouver dans mon lit... Quand je le reconnu. Je ne pouvais pas le nommer, mais je savais que j'avais déchirer un exemplaire de son livre, il y a quelques semaines, dans ce même café. Merde. Très merde, même. C'était le moment d'afficher mon air désintéressé, faire comme si de rien était et me préparer une bonne liste d'insultes à lui lancer, surtout qu'il approchait dangereusement en ma direction : ça allait faire mal.
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Adonis R. Kinney

Adonis R. Kinney

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MessageSujet: Re: PV ♦ l'épopée magique du chocolat chaud glacé.   PV  ♦ l'épopée magique du chocolat chaud glacé. Icon_minitimeSam 2 Oct - 10:26

PV  ♦ l'épopée magique du chocolat chaud glacé. 443626choc PV  ♦ l'épopée magique du chocolat chaud glacé. 262867cho
« L'épopée magique du chocolat chaud glacé »
Svetlana & Adonis





    Tout le monde ne vivait pas tel un vampire. Carpe Diem ou Carpe noctem, j'avais opté pour la troisième solution, carpe omnium. Pourquoi avoir à choisir quand on pouvait tout prendre ? C'était plus mon genre, de ne rien laisser de côté ; je ne me contentais pas des choses dans leur moitié. Ma journée avait donc débutée comme tout homme responsable à 8h00 tapantes, réveil en main. Seulement le reste de ma journée avait été plutôt décousue. Loin de moi le costard cravate et l'attaché case en cuir noir offert avec, le petit boulot interminable et chiant comme la mort, pour un retour dans sa petite maison de banlieue. Ma vie, c'était plus la ligne de cocaïne le matin, le spa pour se détendre, une ligne de nouveau, quelques heures de travail, et baise et détente pour le reste de la soirée. Ma vie n'avait rien de conventionnelle, comme toutes celles des écrivains. Né dans une famille chrétienne et conservatrice, ma mère n'aurait pas du tout cautionné mon comportement, préférant croire que j'étais le nouveau Zola plutôt que l'incarnation du marquis de Sade. J'étais en vogue depuis un bon moment déjà, mon best seller c'était vendu comme des petits pains et tout le monde attendait un deuxième tome qui tardait malheureusement à arriver. Il était si agréable de vivre des plaisirs sans se soucier du stresse du bureau ! C'était d'ailleurs une des raisons qui m'avait poussé à devenir écrivain. Je devais donner des cheveux blancs à mon manager. Marchant d'un pas monotone jusqu'à mon téléphone dix, j'appuyais sur le bouton rouge du répondeur. Une voix grésillante et stressée me hurla dessus. « Adonis, c'est la quatrième fois que je t'appelle. Je suis sûr que tu es là, alors répond bordel. J'en ais marre de te courir après avec tous tes caprices de princesse. Tu dois présenter ton nouveau livre dans deux semaines, deux putain de semaines. J'espère que tu sais ce que tu fais. ». Je relâchais la pression et le boutons redevint vert. Je lâchais un petit rire amusé et retournais jusqu'à ma chambre, attrapant avec moi mon ordinateur portable. Deux semaines pour écrire trois ou quatre chapitres … c'était faisable. Faisable si j'arrêtais un peu de sortir et de faire la fête.

    Quand on ne veut pas travailler, tout est prétexte à l'amusement. Cela faisait maintenant une bonne heure que j'écrivais quelques phrases pour ensuite les effacer, en écrire des nouvelles pour ne nouveau les rayer de mon manuscrit. Je ne trouvais pas l'inspiration et ne cherchais d'ailleurs pas à la trouver. En me levant ce matin, j'avais d'autres projets que de travailler. Je soupirais en allumant une clope et me levais. La dernière fois, quand j'avais eu un manque de motivation, j'étais sortis, je m'étais assis à la table d'un café et j'avais observé les gens. C'était follement amusant de s'imaginer les histoires sordides se cachant derrières des visages sereins et amicaux, de se demander quels étaient les liens qui unissait cette femme marié à cet homme au fond de la salle, caché derrière son journal. Les livres s'inspiraient de l'auteur, de son entourage, mais aussi de ce qu'il pouvait voir autours de lui. Faisant malencontreusement tomber la cendre sur mon lit, il n'en fallu pas plus pour achever ma mauvaise humeur et mon désir de sortir. D'un mouvement brusque j'attrapais un calepin et un stylo et sortais de chez moi, à la recherche d'un endroit sympa.
    Mon choix se porta bientôt sur le Crossroad café dans lequel j'avais déjà été une fois auparavant. Poussant la porte, j'entrais d'un pas assuré dans ce café, certain d'être bien au dessus de la masse abondante venue boire une bière. Mon regard glacé balaya la salle à la recherche d'un point d'observation stratégique. A défaut de chaise libre, mes yeux se posèrent dans ceux d'une jolie blonde. Ma mâchoire se crispa soudain, et j'eus envie de faire marche arrière, de sortir au plus vite de ce café, d'en trouver un autre et d'éviter cette folle furieuse. Mais ma fierté me dicta une autre ligne de conduite. Tête haute, pas de nouveau élancé, je traversais la salle, la foule s'écartant à mon passage comme si j'étais Moïse devant les eaux. Je m'arrêtais à la table voisine de la furie blonde et tirait une chaise à moi, me commandant d'une voix suave un café noir. Je n'adressais pas la parole à Svetlana, mais lui adressait un regard significatif, lui faisant bien comprendre que je n'avais pas peur d'elle, qu'elle ne m'impressionnait pas … même si c'était loin de la vérité.



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Svetlana Blythe Rosenbach
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MessageSujet: Re: PV ♦ l'épopée magique du chocolat chaud glacé.   PV  ♦ l'épopée magique du chocolat chaud glacé. Icon_minitimeMar 5 Oct - 13:39


Congratulations, I hate you

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Cet homme était chiant. Vraiment. Il devait avoir tout deviner, comme d'habitude. Il savait que j'avais aimer son livre, que je n'étais qu'une jeune conne qui devient folle devant une personne minimalement connue, genre écrivain d'un best seller à l'avenir prometteur. Le pire, c'était de devoir le confronter comme une femme forte, quand j'avais tout simplement envie de lui faire signer ma poitrine. Il était assit à la table voisine. L'effet que ça aurait fait sur facebook, des photos de lui et moi, amis. Merde, j'aurais reçut une bonne centaine de « like », fort probablement. Mais non, j'avais du jouer la conne. Au moins, il m'avait remarqué... Ou pas. Il ne se souvenait plus de moi, et je pouvais tenter le coup, avoir mes photos & ma magnifique signature. Je regardais discrètement dans sa direction. Il voulait un café, noir. Ce mec était un homme. Un vrai. Jamais un homme ne met de lait, c'est pour les fillettes. Un homme doit être fort, brut. Je pris une grande inspiration. Que dire? Ou que faire? Je pourrais toujours échapper... le sucrier, voir s'il réagit, s'il m'aide... ou lui lancer du lait, enfin, faire en sorte qu'il tombe, sans que l'on puisse me nommer coupable. Il aurait une réaction pour sûr.

Parfois je suis beaucoup trop intelligente, je me surprend moi même.

Il n'y avait qu'un problème qui empêchait mon plan de réussir : l'absence de lait sur ma table. Il n'y avait que ses petits pots sellés qui contenaient de la crème, et la crème n'était pas une bonne arme. Trop gras, ça serait mauvais pour sa peau. Je demandais donc à la serveuse un grand verre de lait, qu'elle m'apporta assez rapidement. Comment faire pour qu'il tombe? Hum... pourquoi ne pas demander de faire réchauffer, un peu, ce verre de lait, et faire un croche pied à ma vieille amie, par la même occasion? Svetlana Blyte Rosenbach, tu es un génie! J'interpellai encore une fois la serveuse, qui devait commencer à en avoir marre, vraiment. Je lui demandais poliment de réchauffer un peu mon lait, souriant à pleines dents. C'était tellement étrange; j'avais toujours détesté le lait chaud, et là, j'en demandais avec un beau sourire. Hahaha, Svet' tu est magique, très bonne actrice, en plus. Je me tournai les pouces, envoyant de doux regards à mon voisin, qui n'avait même pas l'air de me remarquer. Tss. Comment pouvait-on m'ignorer ? Surtout que j'avais mon look femme fatale. Mais bon, là n'était pas la question. Je vis rapidement la serveuse revenir avec mon lait, tiède, fort probablement : un sourire se dessina sur mes lèvres. J'étais aussi machiavélique que Le Prince, du livre le prince, de machiavel – un peu de culture générale, tout de même – une vraie garce. J'étirais mon pied, sous la table et Paf. Plan parfaitement exécuté.

Un opéra dans ma tête, la scène au ralenti;

le visage de la serveuse s'étirant, face au déséquilibre. Mon pied rentrant sous la table rapidement, comme si de rien était. Ma lèvre inférieur soudainement mordue; la pression était trop forte, j'allais pouffer de rire. Le verre se soulever du plateau sur le quel il était posé. Le voir s'incliner, perdre une première goute, une autre, une autre... Le visage de mon voisin, que je ne serais décrire. Le verre s'écrasant, se fracassant... sur le sol. Damn. Pas si parfait que cela, finalement. Mes pieds devaient être plus sales que ceux de ma cible. J'étais trop mauvaises pour réussir un tour de débutants. Je devais rester comme ça? Regarder la scène... non. Je devais faire la gentille dans l'histoire. Voir sa réaction, s'il s'emporterait ou s'il me prendrait comme une sainte.

SVET'Oh seigneur, allez chercher des serviettes... serveuse, je vais faire mon possible avec les... les napperons!

F. C'est la note que j'avais eut en théâtre, quand j'étais sous le point de quitter l'école. On se demande pourquoi. J'étais lamentable. Je pris tout de même les napperons – un truc de mauvaise qualité, une simple feuille de papier d'un gris désolant avec, imprimé en rouge, une frise créant un rectangle, sensé représenter de la dentelle, et un « welcome!» en plein centre. Je dois préciser qu'ils n'avaient aucun pouvoir absorbant? C'était comme du papier parchemin, un peu ciré, d'un côté, mais ça n'avait aucune importance, le truc à se rappeler était le regard que je lançais à l'auteur assis à la table d'à côté. Un truc sensuel, mais plein de défi. Il va te lancer du sucre dans les cheveux, Svety, tu vas avoir du mal à les laver, ils vont se transformer en caramel géant; tu vas devoir les raser. Être chauve, jusqu'à la fin de tes jours. Je devais aimer le défi, parce que je restais comme ça longtemps, très longtemps, ils mains dans le lait qui rougissait lentement – je m'étais entaillé la main sur un morceau de verre- Tout le temps qu'il fallut avant que mon cher voisin daigne faire un mouvement. Il était probablement snob, mais je m'en doutait déjà.
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Adonis R. Kinney

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MessageSujet: Re: PV ♦ l'épopée magique du chocolat chaud glacé.   PV  ♦ l'épopée magique du chocolat chaud glacé. Icon_minitimeMer 6 Oct - 10:45

    En quelques minutes, mon café fut prêt et servi. Je remerciais la jeune serveuse d'un bref sourire, les yeux trop occupés à surveiller ma voisine qui semblait agitée. Je ne le montrais pas mais j'étais mal à l'aise, chose étonnante pour quelqu'un comme moi qui arrivais à faire face à une troupe de journalistes et qui répondais avec une vulgarité voulue aux hauts gradés... et la seule chose qui arrivait à me désarçonner, c'était une gamine inconnue qui en avait après moi ou après mon bouquin. Je ne savais pas vraiment ce qui lui avait pris la première fois où je l'avais croisé, dans un café également. Elle avait bondit de sa chaise et avait déchiqueté un exemplaire du best seller avec rage et nervosité ; j'étais resté les yeux écarquillés devant tant de sauvagerie, ne sachant ni quoi dire ni quoi faire, peu adapté à ce genre de situation. En général, soit les gens ne me connaissaient pas, soit ils me reconnaissaient mais s'en fichaient, soit il venaient me parler et me faire signer quelque chose. Pour machin, amicalement A. Kinney. Mais elle ! Elle était tout simplement unique. J'évitais donc de sortir mon calepin, oubliant par pure instinct de survie littéraire le motif de ma sortie et me concentrais uniquement sur le café brulant, préférant ne pas le boire et attendre que la furie parte plutôt que de me lever le premier et de me faire attaquer par derrière. On ne savait jamais ce qui pouvait arriver avec des fous dans ce genre !

    Seulement, l'attaque prévue n'arriva pas du principale adversaire mais de la serveuse. Enfin, c'est ce que je pensais, ignorant le plan machiavélique et digne du plus grands des stratèges que m'avait préparé ma voisine de table. La serveuse de tout à l'heure, qui se débrouillait presque seule au milieu de tous les client, s'effondra dans un cri, renversant du lait chaud sur le sol dans un bruit de verre brisé. Les hommes sont toujours ridiculement apeuré quand quelque chose explose à côté d'eux, que ce soit un verre ou un vase, voire même un stylo. Mon visage se transforma en une grimace de surprise tandis que je fermais les yeux, comme si le lait avait pu m'atteindre le visage et me brûler les pupilles. Je les rouvrais presque aussi vite que je les avais fermé pour découvrir la scène digne d'un film de comédie : telle l'héroïne du long métrage, Svetlana c'était jetée sur le lait avec des napperons, criant d'abord au seigneur puis proposant son aide – ou plutôt son possible – à la serveuse paniquée.

    J'émis un toussotement pour étouffer un rire et je baissais la tête vers super-girl. C'était tellement risible que toute ma peur s'envolait, tout ça grâce à du lait. Je pris le ton le plus sérieux de mon répertoire phonique. « Attendez, je vais vous aider. Le sel absorbe le vin, pourquoi pas le lait. » D'un mouvement vif, j'attrapais la salière prévue initialement pour les oeufs au bacon du matin et ouvrais le capuchon. D'un mouvement large, comme une fée qui lance sa poudre magique, je répandais les grains blanc sur la tâche, sans oublier l'épaisse crinière blonde. J'avais vu qu'elle c'était coupé mais honnêtement, je m'en fichais. C'était comme une vengeance naturelle après ce qu'elle m'avait fait. Je reposais ensuite le flacon de sel vide sur la table, ne me souciant pas des commentaires des gens qui ne regardaient plus que les deux abrutis qui se battaient à coup de lait et de sel. Comme si je venais de marquer le point du siècle, j'adressais un sourire victorieux à Svetlana, toujours à quatre patte les mains dans le mélange visqueux.
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MessageSujet: Re: PV ♦ l'épopée magique du chocolat chaud glacé.   PV  ♦ l'épopée magique du chocolat chaud glacé. Icon_minitimeVen 8 Oct - 9:43

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J'avais du sel plein les cheveux. Ce mec était un connard, un vrai. J'attendais seulement que quelqu'un nomme son nom, assez fort, que tout le monde réalise à quel point il était impoli. Attaquer une femme, tout de même. Une femme qui aidait à ramasser un dégât, en plus. Quel idiot! Mais non ! Comme à tout coup, les intellectuels n'étaient pas de mon côté, ils ne faisaient que rester là, le nez dans leurs bouquins, de peur de voir quelque chose qu'il ne faut pas, de peur de déranger et de risquer la mort. Mais merde rester chez vous, si vous de m'êtes d'aucune utilité. Svet, serais-tu égoïste, par hasard? Oui, eh puis? Ce con venait tout de même de me vider une salière sur la tête. Des années de malheur. Ce mec avait renversé du sel, donc, je me ferais un devoir de rendre cette superstition vraie, il avait tout de même gâché ma coiffure. Je relevais lentement la tête – je sentais bien, trop bien, les grains de sel tomber sur la nuque, glisser sur mon dos et rejoindre le sol. Je souriais, un truc de défi, il voulait la guerre, il l'aurait. Je me redressai, la main en sang. Que faire que faire? Rien de mieux qu'un scandale sexuel pour ruiner une réputation. Oh non Svet, pas ça. Meuh non, pas ça, je n'étais pas une de ses putes de bas étages non plus. Je ne fis que m'approcher de lui, lentement, la jupe dégoulinante de lait, les épaules couvertes de sel. Que faire que faire... hum... des crèpes. du sirop. Après du sel, il fallait du sucre, oui. Alors, je vins tout simplement m'assoir sur lui, face à face. Il n'oserait pas pousser une fille, de toute façon. Je me mordis la lèvre inférieure en replaçant mes cheveux de ma main ensanglantée.

SVET'Vous, enfin, tu, parce que je n'ai pas envie de vouvoyez un mec qui lance du sel comme un bébé, tu sais que tu es idiot? Je veux dire, être aussi immature à ton âge! Ne me dis pas que je suis dans le même bateau que toi, parce que c'est totalement faux; je n'essaies pas d'être ce que je ne suis pas, je ne me fais pas passer pour une adulte, quand la seule envie que j'ai, en ce moment, c'est de te mettre du sirop en plein sur le visage.

C'est d'ailleurs ce que je fis. J'attrapai le sirop d'érable sur la table et le laissais couler sur son visage. Oh, Oh, oh oui, MERDE QUE C'ÉTAIT BON. Il allait être tout collant. Vengeance. Orgasme. Joie. Délicieux. Un visage, plein de sirop, à croquer. Peut importe ce qu'il y avait dessous. Scandale sexuel, je disais? Je voyais déjà les fait divers – parce que disons le, la une à Camden est plus souvent occupée par des meurtres - « une femme lèche le visage d'un écrivain jusqu'au sang.» Miam, ça serait délicieux. Je regardais longuement mon oeuvre; enfin, dans les détails, et comme le temps me paraissait passer si lentement ses temps ci, j'eus l'impression que ce fut long, même si en réalité, je le regardais que quelques secondes, avant de poser ma langue sur sa joue et la lécher en montant, peu à peu vers sa tempe. Do it or die. Si j'étais réalisatrice, j'aurais fait buguer cette image, de ma langue sur longeant son visage. Je voyais cela comme un moment de folie; de danger; de pur et simple plaisir à jouer.

Après tout, la vie est un jeux, non?

Et j'aime la jouer plus que tous.

Plus jeune, ma maman me disait que jouer avec le feu était dangereux, alors, je sortais les allumettes. J'adore le danger, cette impression que l'on a, la façon dont notre coeur bat... c'était probablement une des raisons pour les quelles j'aimais cette ville. On n'a qu'à oublier de verrouiller notre porte pour risquer la mort. Excitant, non? Je reculais, sur les genoux de mon méchant voisin de table, un sourire se dessinant sur mes lèvres, encore une fois. Le sirop était une merveilleuse invention. J'allais avoir des cheveux collés au visage mais bon; ils étaient déjà salés, alors, je commençais à m'en ficher, je ne pouvais plus lutter, de toute façon. Je n'aurais qu'à aller chez mon amie la coiffeuse, elle me regarderais comme on regarde un fou, et elle m'arrangerais tout cela. Mais peut-importe, j'avais mieux à penser que la façon dont ma coiffeuse allait me regarder, j'étais tout de même assise sur un vilain écrivain à succès. Le pire de cette situation était probablement le fait qu'il était sexy, beaucoup trop sexy, et qu'il avait ce goût d'érable; bien que je savais qu'il n'était pas naturel. Il était toxique. Vilan, méchant, idiot. Il était merveilleux, mais je trouvais toujours le moyen de le détester.
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MessageSujet: Re: PV ♦ l'épopée magique du chocolat chaud glacé.   PV  ♦ l'épopée magique du chocolat chaud glacé. Icon_minitime

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