. && IF I DIE YOUNG
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
VOTER SVETLANA&ROSAMUND - no matter where you are, i can still hear you when you drown Banner
VOTER SVETLANA&ROSAMUND - no matter where you are, i can still hear you when you drown Banner
VOTER SVETLANA&ROSAMUND - no matter where you are, i can still hear you when you drown Banner
VOTER SVETLANA&ROSAMUND - no matter where you are, i can still hear you when you drown Banner
Le deal à ne pas rater :
Smartphone 6,8″ Samsung Galaxy S23 Ultra 256Go Noir
799 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 SVETLANA&ROSAMUND - no matter where you are, i can still hear you when you drown

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
M. Rosamund Birtwistle

M. Rosamund Birtwistle

Féminin
Date d'inscription : 01/10/2010
Nombre de messages : 55
Age : 37
AVATAR : Francisco Lachowksi

SVETLANA&ROSAMUND - no matter where you are, i can still hear you when you drown _
MessageSujet: SVETLANA&ROSAMUND - no matter where you are, i can still hear you when you drown   SVETLANA&ROSAMUND - no matter where you are, i can still hear you when you drown Icon_minitimeLun 4 Oct - 15:06

no matter where you are
i can still hear you when you drown


    J’aurais nagé jusqu’à ce coucher du soleil si je l’avais pu. J’aurais nagé jusqu’à ce que mon corps s’enflamme dans cette boule de feu, si cela avait été possible. Mais c’était loin, bien trop loin, et j’étais si épuisé, abattu par la vie. Que je m’en laissai m’enfoncer dans la rivière qui traversait Camden. C’était glacé, à ce temps-ci de l’année, il fallait être fou pour s’y laisser tomber. Pour s’y abandonner. Mais voilà ce que j’étais : fou. Insouciant. Irresponsable. Stupide. Appelez-moi comme vous le voulez, je vous dirai de toute façon que vous avez raison. Parce que vous m’avez-vous-mêmes créé. Je ne suis qu’une image que vous avez modelée à votre guise. Rajoutez les détails que vous voulez, je les adapterai à mon mode de vie, à ma personnalité, à mon histoire. Allez donc dire qu’en me laissant caler au fond de l’eau j’ai voulu mourir tiens, allez-y ! Qu’est-ce ça peut bien me faire au point où j’en suis ? Peut-être même qu’au fond, je voulais véritablement mourir. Et que c’est une force que je n’ai pu contrôler qui m’a obligée à remonter à la surface, à sortir de l’eau et à commencer à grelotter comme ça. Ou alors vous n’êtes qu’une bande de fabulateurs qui inventent des tas de trucs pour vous satisfaire et vous remonter dans l’échelle sociale. Parce qu’en réalité, si je me suis aventuré dans ces eaux polluées en ce froid jeudi soir d’octobre, c’est tout simplement que j’ai pris un peu trop de champignons magiques, hallucinogènes, et que j’ai vu une sirène assise sur un rocher –inexistant- au beau milieu de l’étendue d’eau. Mais ça, je ne le dirai jamais, car l’idée d’être vu comme un suicidaire me plaît assez bien. C’est poétique, profond. Je m’agrippai donc après l’échelle de sortie, rigolant bien après avoir enfin réalisé que cette déesse aux longs cheveux roux n’avait été qu’une illusion, le fruit de mon imagination. Mais quel beau fruit interdit ! Je tordis mon chandail pour en enlever l’eau, je retirai mes pantalons en plein milieu de la rue animée par la nuit et fit de même. Je laissai mes pantalons sur la rampe, question de les laisser sécher un peu, même si je savais bien que cela prendrait toute la nuit et que je serais mort congelé si j’attendais jusque là. C’est alors que j’entendis un cri, un cri strident et féminin, mais qui sembla n’aboutir qu’à mes oreilles seulement, puisque personne autour ne se retourna. Je tournai la tête vers l’eau et ne vit rien. Je fronçai les sourcils, me disant que les champignons devaient encore me faire leur effet, et je retournai à mes occupations, soit souffler sur mon jeans. Et puis j’entendis des flic-floc dans l’eau, des éclaboussures, et d’autres appels à l’aide. Je relevai les yeux vers l’eau et aperçut une belle sirène, encore une, mais cette fois-ci aux longs cheveux blonds mouillés qui tombaient sur ses épaules telles des algues décolorées. Je commençai à rigoler devant ces hallucinations. Fallait croire que les sirènes étaient mon fantasme du mois. Je m’assis donc sur le rebord de la rampe, mes jambes pendant au-dessus de l’eau, et je souris devant la noyade de ma belle illusion.
Revenir en haut Aller en bas
Svetlana Blythe Rosenbach
| Admin |
Fear me like you fear cocaine.

Svetlana Blythe Rosenbach

Féminin
Date d'inscription : 21/09/2010
Nombre de messages : 406
Age : 29
CITATION : « La réalité c'est l'illusion créée par l'absence de drogues. »
AGE : 20 YO
STATUT : célibataire
EMPLOI/ÉTUDES : prostituée que l'on paie en nature.
SECRET : je ai pas de secret.
AVATAR : Peaches Geldof

MY FUCKING LIFE
Caractère : FOLLE, fort probablement schizophrène, en fait.
My entourage:

SVETLANA&ROSAMUND - no matter where you are, i can still hear you when you drown _
MessageSujet: Re: SVETLANA&ROSAMUND - no matter where you are, i can still hear you when you drown   SVETLANA&ROSAMUND - no matter where you are, i can still hear you when you drown Icon_minitimeMar 5 Oct - 15:56

je suis un dauphin.

SVETLANA&ROSAMUND - no matter where you are, i can still hear you when you drown 20h6ek7



Je ne pourrais pas vous dire pourquoi, mais j'étais là, assise dans le fond de l'eau, en indien, yeux ouverts, regardant les poissons nager, dans un calme fou. Merde que c'était bien. J'avais arrêté le temps. J'étais une vraie magicienne, une amie de monsieur temps, comme le chapelier fou dans Alice au pays des merveilles. J'avais du style, vraiment. Les poissons étaient mes amis. Les algues étaient mes amies. La pollution aquatique était mon amie. La magie était ma soeur. Et cette bouteille de bière, échouée à mes côtés, ma soeur. Nous étions toutes les deux des détritus de l'univers qui avaient été jetés à l'eau, sans savoir pourquoi. Tout ce que je savais, c'est que j'avais dérivé, arrêté le temps. Je devais être morte. Ou être une sirène. C'est ça, j'étais la fille d'arielle, ma queue poussait lentement, et on ne la voyait pas, à cause du sable. Tout à coup, je fut parcourue d'un spasme. Merde, Svet', tu manques d'air, ta transformation en poisson est trop lente. Bien dit petit doigt. De toute façon j'aurais préféré être un dauphin, tout le monde aime les dauphins, les dauphins, c'est classe. En plus, les dauphins, ce sont des mammifères. Le seul animal a part l'homme qui baise pour le plaisir de baiser. Ouais, bien mieux être un dauphin. Mais svet' un dauphin, ça besoin d'air. toujours raison. Merde. Je me donnais un élan des pieds, pour remonter à la surface. Je quittais mon wonderland si calme pour aller faire une chose aussi stupide, vraiment. Je n'avais pas besoin de respirer. Seuls les faibles respirent... du moins, ça serait coule. En remontant, quelques souvenir me revinrent en tête. La fête, les comprimés – oh, j'étais défoncée alors? La bouffe, mes superbes chaussures... mes plus belles, je pouvais les contempler des heures. Je baissais la tête, j'étais tout près de la surface, merde, elles étaient restée au pays des merveilles... elles auraient une vie magique, au moins. Elles seraient un jour comme des vestiges du titanic, mon nom serait écrit dans des livres d'histoire... chic. Finalement, je perçais l'étrange division entre l'eau et l'air, la genre de croute visqueuse, voyez? Je pris une bonne bouffée d'air, toussais un peu, et me plaçait en planche. Merde... je volais sur l'eau, c'était géant, vraiment. Un orgasme aquatique. Vraiment. Mon corps qui dérivait toucha finalement un truc. C'est à ce moment que je réalisai que j'étais dans l'eau, et pire, que je n'aimais pas l'eau. Mes cheveux aillaient être dégoutants, vraiment. Verts en plus. Et ondulés.

L'horreur.

Crise de colère, en plein milieux d'une rivière. Je me mis à crier à m'époumonner en jetant de l'eau partout ou je le pouvais. « J'AI PAS ENVIE D'ÊTE DANS L'EAU. » Svet' tu as l'air d'un enfant de 5, non 3 ans qui n'a pas le jouet qu'il veut. « JE ME FICHE DE CE QUE J'AI L'AIR JE N'AIME PAS L'EAUUUUU » God, qu'est ce que je vais faire de toi? « À L'AIDE MES CHEVEUX VONT DEVENIR VERT!» dire que j'aurais pu être la conscience d'obama, non, je suis celle d'une folle qui n'aime pas l'eau « ET ILS VONT ONDULER! AIDER MOOOOI! » Oh et puis, je laisse tomber; noies toi. Je me débattais, non, non, c'était impossible, pas maintenant, j'étais allée chez la coiffeuse dans la matinée! POURQUOI, SI JEUNE?

C'est là qu'il apparut, mon sauveur, un ange sur deux pattes. Je n'ai jamais crut en Dieu, mais bon sang, s'il y avait ça au paradis, j'allais à l'Église confesser tout les pêchés dont je me souvenais – ceux de... hum... depuis 5 minutes? - et je demandais d'aller vite, vite au paradis, mettre ses petits anges sexys à mes pieds, Dieu #2 = moi, Svetlana. Je suis le messie, en réalité. Le sauveur restait là; il attendait ma mort peut-être? Je continuais à me débattre : c'était devenu une habitude, en le regardant, finalement, je décidais de lui crier direct après;
SVET' HEY TOI, LE TRUC SEXY LÀ. MES CHEUVEUX. À L'AIDE CONNARD.

Je lui aurait bien lancer mes chaussures, mais je les avaient laissées au pays des merveilles; Cas d'urgence, j'avais quoi à lancer... Ma robe. Je la retirais rapidement ; certes, avec quelques difficultés, j'avais l'air d'un poisson hors de l'eau, et je la lançais, en sa direction. Paf. Juste à ses pieds. Jamais je n'aurais crut que le basket me servirait un jour à sauver ma chevelure.

SVETELLE EST PAS SI FROIDE, BABE.

et je coulais. Tant qu'à avoir les cheveux verts, je préférais être morte, et ne pas en avoir conscience.
Revenir en haut Aller en bas
M. Rosamund Birtwistle

M. Rosamund Birtwistle

Féminin
Date d'inscription : 01/10/2010
Nombre de messages : 55
Age : 37
AVATAR : Francisco Lachowksi

SVETLANA&ROSAMUND - no matter where you are, i can still hear you when you drown _
MessageSujet: Re: SVETLANA&ROSAMUND - no matter where you are, i can still hear you when you drown   SVETLANA&ROSAMUND - no matter where you are, i can still hear you when you drown Icon_minitimeJeu 14 Oct - 3:09

    Putain que le monde était fou, par ici. Putain que rien ne faisait de sens, que personne n'allait où que ce soit, qu'on allait tous nulle part en autant que ça nous mène bas, bien bas, genre aux Enfers ou un truc dans le genre, si seulement ça existait. Je ne savais pas si j'y croyais. Je m'en fichais. Qu'importe où on irait à notre mort, on se retrouverait tous au même niveau, au même endroit, parce qu'on aurait tous vécu la même saloperie de vie. Par chez nous, à Camden, personne n'échappait à la règle. T'y nais, t'y fais ta merde, et tu meurs. Y'a aucune histoire d'un gosse qui s'est réveillé un matin et qui s'est dit qu'il allait changer le monde, son monde, et que ça a en fait fonctionné. On a tous foiré, dans tous les domaines possibles. On a déjà eu des rêves et des ambitions, on a déjà vu loin. Ouais. Avant de se recevoir une claque monumentale dans la figure lorsqu'on s'est rendu compte que c'était impossible. Bref. Je m'étais fait à l'idée, à présent. Alors je vivais ma jeunesse à fond en me shootant et en me promettant d'être condamné, puisque de toute façon mon accès à la vieillesse et au paradis m'avait été refusé dès que je suis venu au monde. Ce putain de monde. C'est toute cette histoire qui me mena ce soir dans cette ruelle près de la rivière, à me fumer des joints et à avaler de l'ecstasy comme on mangerait des bonbons bourrés de vitamines des Pierre-à-Feu. Y'avait toutes sortes de trucs autour de moi, de beaux trucs quand même. Pour une fois que ce n'était pas des méchants monstres ou alors Samara qui sortait de son puits sans fond. Non cette fois c'était plutôt une magnifique sirène, blonde comme … comme … Barbie tiens. D'ailleurs elle lui ressemblait, enfin si on lui enlevait son chandail et qu'on remplaçait ses pantalons stylés par une queue d'écailles turquoise. Je m'assis sur le bord de l'eau, le cul qui gelait sur la pierre froide du muret, puisque je n'avais toujours pas remis mes pantalons et que mes caleçons devaient bien être troués et déchirés de bord en bord. J'arborais un sourire niais sur mon visage, les yeux à demi-clos, le dos courbé vers l'avant et les jambes pendantes. Puis, la belle sirène se transforma en vieille sorcière complètement cinglée, avec la bouche trop ouverte – quoiqu'une grande bouche, ça ne se refuse jamais – et qui me criait des trucs pas très gentils, même si j'étais habitué de les entendre de la bouche des autres, au fond. Ah et il faut souligner qu'elle me trouvait sexy. Dommage que son nez ait allongé et qu'une pustule soit apparue dessus. La sirène, elle, elle avait un joli nez. La jeune femme enleva sa robe, sous mes grands yeux ouverts comme de grosses balles de golf. Et elle la jeta vers moi. Essayant de l'attraper pour la humer ou je-ne-sais-trop à quoi j'ai pensé, je m'avançai vers l'avant et me jetai dans le vide, lâchant un petit cri, les bras tendus vers le tissu. J'en attrapai un coin et la serra dans mon poing tandis que je chutais vers ce liquide emprisonnant. L'eau. C'était tellement étrange, l'eau. Genre, c'est comme voler mais dans un verre d'eau. C'était vraiment bizarre, quand on y pense bien. On flottait là-dedans, et d'un simple mouvement de bras on pouvait déplacer des tonnes de particuliers, pour nous faire avancer. Wow. Je pense que c'était la constatation du mois. Mais en remontant à la surface, je me souvins de l'appel à l'aide de ma sirène, qui était, soit dit en passant, redevenue une sirène après avoir retiré ses vêtements. Elle n'était plus là.
    Bah, t'es où ? Je viens pour te sauver et toi tu te pousses. Elles sont connes, les sirènes.
    Je regardai autour de moi, et directement sous mes pieds, j'aperçus des algues. Blondes. Je fronçai les sourcils, un peu déboussolé, puis je compris que ma sirène était probablement attachée à un bloc de ciment et que je devais la sauver. Je serais un héros. Un héros à Camden, pouah, vous y croyez ? Je plongeai sous l'eau, les yeux ouverts dans cette foutue pollution, et j'allais me planter devant ma sirène. Je passai une main dans ses cheveux dorés pour dégager son visage, mais ils revinrent à leur place en flottant. Des bulles s'échappèrent de ma bouche, puisque je venais de lâcher un soupir de mécontentement. Voyant bien qu'elle perdait patience, la fille, je plaçai mes mains sous ses aisselles, et je la remontai un peu, avant de placer mes mains sur ses hanches, et de me mettre à nager vers la surface en l'entraînant avec moi. Lorsque nous fûmes tous les deux en haut, je la regardai avec interrogation.
    Depuis quand l'humain nage mieux que la sirène, hein ? T'es rouillée ?
    Normal, Nous étions à Camden.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




SVETLANA&ROSAMUND - no matter where you are, i can still hear you when you drown _
MessageSujet: Re: SVETLANA&ROSAMUND - no matter where you are, i can still hear you when you drown   SVETLANA&ROSAMUND - no matter where you are, i can still hear you when you drown Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

SVETLANA&ROSAMUND - no matter where you are, i can still hear you when you drown

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
. && IF I DIE YOUNG :: . && Camden City :: . Central Waterfront :: Riverside Street-
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser