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 ADONIS&ROSAMUND - if you never try, you'll never know

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M. Rosamund Birtwistle

M. Rosamund Birtwistle

Féminin
Date d'inscription : 01/10/2010
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AVATAR : Francisco Lachowksi

ADONIS&ROSAMUND - if you never try, you'll never know  _
MessageSujet: ADONIS&ROSAMUND - if you never try, you'll never know    ADONIS&ROSAMUND - if you never try, you'll never know  Icon_minitimeMar 5 Oct - 12:43


Well do ya, do ya, do ya wanna
Wanna go where I never let you before
    Je me suis égaré de chez moi. J’ai quitté ma maison par un froid soir d’hiver, et jamais je n’ai retrouvé mon chemin. Probablement ai-je oublié de laisser les lumières allumées, afin qu’elles m’éclairent sur la voie du retour. Alors je marche, depuis des années, sur une route sombre et inquiétante, ne sachant même pas où celle-ci mène, allant de l’avant sans regarder en arrière, pour essayer de retrouver un endroit qui me serait familier. En vain. Tout est inconnu autour de moi. Tout est nouveau. Tout est différent. J’ai peur, mais j’ai trop d’orgueil et de fierté pour l’avouer à qui que ce soit. C’est pourquoi je prends la main de quiconque se trouve sur mon passage, et je fais mon possible pour plaire à celle-ci. Résultat ? Je suis devenu un paquet de mensonges, une panoplie de personnages divers, s’adaptant à la personnalité de chaque personne qui croise ma route. Je ne suis pas moi-même, je ne le serai plus jamais. Je suis une rumeur ambulante. Et je ne veux pas mettre fin à ces canulars. Parce que j’aime qu’on me regarde, constamment. C’est ainsi que j’ai contacté Adonis, l’homme le plus bisexuel que je connaisse. Il regarde les fesses d’une fille et passe directement au cul d’un mec en moins de trois secondes. Hallucinant, je vous dis. De plus, il est assez drôle et extraverti en son genre, alors je me suis dit : pourquoi pas. Pourquoi pas quoi vous demandez-vous ? Pourquoi ne pas lui demander de m’aider à faire perdurer les ragots dans le temps. Celui qui était omniprésent sur les lèvres de tous les jeunes adultes ou adolescents de Camden, ces dernières semaines, était que j’étais homosexuel. J’en gloussais tout seul chez moi, le soir, bien emmitouflé dans les couvertures de mon lit. Homosexuel, moi, qui ramenais une fille à chaque deux soirs. Laissez-moi mourir de rire. Bref, j’avais eu la brillante idée de lui demander, la veille, s’il acceptait de bien vouloir se faire passer pour ma fréquentation pendant quelques temps, juste pour bien me marrer et faire douter tout le monde de la vérité. Il avait accepté, à mon plus grand bonheur. Ce matin, j’allais le rejoindre dans l’une des rues les plus animées de Camden, pour qu’on se fasse bien remarquer. Je devais avouer que lui aussi avait tout de même un prix dans cette histoire : moi-même. Ben quoi ? Je n’étais quand même pas qu’un vulgaire mouchoir sale ; j’étais plutôt un très beau morceau de viande. Adonis aurait de quoi être fier de se promener à mon bras. J’espérais juste qu’il veuille bien jouer le jeu jusqu’au bout, et le tout en public. Il avait certes accepté, mais rien n’était encore prouvé. Après tout, nous ne nous connaissions pas du tout, pour le moment.
    « Adonis ! Mon amour ! »
    Lançais-je lorsque je l’aperçus enfin à notre point de rencontre, situé juste devant mon café favori, pas cher mais assez bon. C’était le coin des paumés de la vie, comme moi. L’endroit parfait pour qu’on me reconnaisse, et qu’on voit aussi qui j’étais en train d’embrasser. Parce que oui, je déposai rapidement un baiser sur les lèvres de cet homme à qui hier encore je n’avais jamais parlé. En me reculant, je lui fis un clin d’œil.
    « T’as passé une bonne nuit ? Moi, j’aurais préféré t’avoir à mes côtés … »
    J’en faisais certainement un peu trop, mais l’exagération de tous mes faits et gestes m’avait toujours amusée, car tout le monde y croyait quand même, même si mes propos devenaient parfois ironiques et sarcastiques tellement je les poussais loin. Eux, n’y voyaient que du feu. Parce que l’on voit seulement ce que l’on veut bien voir.
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Adonis R. Kinney

Adonis R. Kinney

Masculin
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ADONIS&ROSAMUND - if you never try, you'll never know  _
MessageSujet: Re: ADONIS&ROSAMUND - if you never try, you'll never know    ADONIS&ROSAMUND - if you never try, you'll never know  Icon_minitimeMar 5 Oct - 21:49

ADONIS&ROSAMUND - if you never try, you'll never know  129310cho ADONIS&ROSAMUND - if you never try, you'll never know  382175choc
« If you never try, you'll never know »
Rosamund & Adonis




    Moi, Adonis R. Kinney j'étais un écrivain à la réputation sulfureuse. Premièrement, mon livre, mon best seller qui c'était vendu comme des petits pains, traitait de la vie d'un jeune adolescent dans les quartier chic de New York, rejetant Dieu, ne croyant pas à l'amour mais à la baise et deuxièmement, j'étais un sale con. J'avais fait, avec de simples mots, hurler les honnêtes PDG, mouiller les femmes de plus de trente ans qui cachaient l'ouvrage à leur mari, inspiré les adolescent en devenir et surtout avais attiré les médias. C'était il y a un peu plus de trois ans et je n'avais pas republié de bouquin depuis, souffrant d'un énorme syndrome de la page blanche qui, depuis quelques jours et sous le coup d'un jeune éphèbe à la vie trépidante, commençait à guérir. Ce qui me motivais, moi le pervers d'écrivain comme l'avait dit le New York Times, c'était le scandale. Pour une fois qu'on avait vu juste sur mon compte. J'avais toujours haïs les vies simples et monotones, et je les fuyais à grand coup de relations d'un soir et de cocaïne. J'étais le modèle inverse de ce que mes parents avaient rêvé faire de moi : ils avaient voulu que je fasse carrière dans les sciences pour devenir ingénieur ? J'avais choisis la littérature et j'étais écrivain. Ils avaient voulu que j'habite un beau quartier de la grosse pomme ou au bord d'une plage de la baie des anges ? J'avais choisi le trou le plus mal famé des Etats Unis, Camden. Ils avaient voulu que je me maris avec une jolie petite femme ? Je me vautrais dans la luxure les deux pieds en avant, et enchaînait les aventures d'un soir. En fait, j'étais un sale con depuis mon plus jeune âge.

    Aujourd'hui, j'avais rendez vous avec Rosamund, ce garçon que j'avais rencontré la veille dans un café. Il m'avait directement parlé de ses intentions et du rôle que j'aurais à y jouer. Son cran m'a tout de suite plu et c'était pour moi une nouvelle façon de créer le scandale en m'amusant. On le traitait d'homosexuel ? Il devenait homosexuel, juste pour les emmerder. Cela m'avait fait doucement sourire. Le monde moderne en avait après les hommes qui préférait leur propre sexe à un traditionnel minou, on chuchotait à leur passage, on les bousculait dans la rue … Je me souvenais du jour où ma mère avait appris ma bisexualité, j'ai cru qu'elle allait faire une attaque. Croyant d'abord à une crise d'adolescence, à une énième rébellion face à l'autorité parentale, elle ne m'avait rien dit, mais le jour où j'avais ramené un espèce de gigolo trouvé sur le bord de la route pour les fêtes de noël, elle avait compris que toutes les rumeurs que l'on pouvait raconter sur moi dans les journaux étaient fondées. Depuis, le seigneur devait entendre ses prières pour le salut de son fils tous les jours.

    J'avais de l'avance, genre cinq petites minutes comme à mon habitude, et je me sortais une cigarette. Je n'avais pas vraiment l'habitude de trainer dans ce quartier, préférant les endroits plus chics -s'il y en avait vraiment- de Camden. J'allumais ma clope et regardais passer les gens avec mon habituel air snob jusqu'à ce qu'une voix me sorte de mes rêveries. « Adonis ! Mon amour ! » Je souris et me tournais vers mon faux compagnon, accueillant ses lèvres sur les miennes en guise de bonjour. Sa présence et son physique de rêve étaient loin de m'être désagréables et c'était le seul gain qui motivait ma participation. « T’as passé une bonne nuit ? Moi, j’aurais préféré t’avoir à mes côtés … ». Je prenais sa mains dans la mienne, pour plus de crédibilité et répondais d'une voix douce mais tout de même assez audible pour que les badauds n'en perdent pas une miette. « Ma nuit à été douce, j'ai rêvé de toi mon coeur. ». Je lui souris avec tendresse, comme on le fait en face de la personne aimée. Lui comme Rosamund en rajoutaient peut être trop mais plus en on montre, plus on est sûr de l'impact. « Tu veux que je t'offre un verre ? »
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M. Rosamund Birtwistle

M. Rosamund Birtwistle

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MessageSujet: Re: ADONIS&ROSAMUND - if you never try, you'll never know    ADONIS&ROSAMUND - if you never try, you'll never know  Icon_minitimeJeu 14 Oct - 3:28

    Quand j'avais d'abord demandé à Adonis s'il voulait bien jouer le rôle de mon petit ami le temps que je fasse un scandale, j'ignorais alors que c'était un écrivain qui, étonnamment, réussissait pas mal à vendre. Pourtant, quand quelqu'un arrivait à faire un truc bien à Camden, ça ne tardait pas à se savoir. Faut croire que les bouquins, ce n'était vraiment pas mon truc. Sauf que lorsqu'on avait appris que nous étions ensemble, les gens commencèrent à me reprocher de n'être avec lui que pour l'argent qu'il retirerait de son livre à succès. Je fronçais alors les sourcils, mais après quelques visites dans les vitrines de plusieurs libraires, je compris que oui, Adonis était un professionnel des mots, un fin connaisseur des tournures de phrases à cent dollars. Wow, décidément, j'avais tiré le bon numéro. Et le fait que les gens pensent que je profitais de lui, en rajoutait une couche à ma réputation de salopard et de gros con sans avenir et sans cervelle. Tant mieux. C'était encore plus marrant comme ça. J'avais d'ailleurs acheté son livre, qui depuis le temps, avait perdu de sa valeur et que j'avais trouvé à bon prix. Mais je n'avais toujours pas trouvé le courage de l'ouvrir, et encore moins de le lire. Je détestais la lecture. C'était trop compliqué. Mais on racontait que ses bouquins étaient mouillants, alors peut-être que ça m'exciterais moi aussi, et que ça me donnait une raison de m'envoyer en l'air avec l'auteur, pourquoi pas. Question de réalisme, dans cette grande mascarade. Un seul hic se présentait à sa carrière : il n'avait pas été publié depuis ce best-seller, donc depuis trois ans. C'était assez … comment dire … interminable, comme durée. Et peu professionnel de la part d'un écrivain en si forte demande. Peut-être que je pourrais lui redonner de l'inspiration. Ouais. Ce serait ma façon de lui dire merci, de lui rendre la pareille. En échange de son faux amour, j'allais lui donner des tonnes d'idées plus tordues les unes que les autres pour un nouveau roman. Après tout, j'étais un être assez original en mon genre. J'avais toutes les qualités requises pour être le personnage principal d'un bouquin pervers et mouillant. Alors pourquoi pas. En plus, je pourrais me vanter d'avoir une histoire racontant ma vie. La classe. En plus si elle était écrite par Adonis, alors là c'était l'orgasme assuré. J'allais peut-être devenir quelqu'un, finalement. Bref, aujourd'hui je rencontrais mon nouveau petit ami, et nous allions passer une journée et une nuit d'enfer, enfin, ça, c'est ce que nous laisserions croire. Mais s'il désirait donner du vrai réalisme à notre truc, pour en retirer quelques plaisirs de son côté aussi, je ne dirais pas non. Je vous le dis : je suis très ouvert d'esprit, très ouvert aux propositions. Quand je le vis enfin, je jouai le jeu à fond, en jouant les hommes amoureux par-dessus la tête, tout droit sorti d'un film à l'eau de rose. Très cucul la praline, comme retrouvailles après une nuit séparés. Étonnamment, Adonis était un excellent acteur, et il ne semblait pas regretter d'avoir accepté, puisqu'il prit ma main dans la sienne et me répondit d'une voix douce mais audible. Je souris. J'avais choisi le bon mec. Il était parfait. « À moi ? Vraiment ? » Je rigolai. « Ce rêve se raconte-t-il en public ou devrai-je être patient ? » On se serait pensé dans un mauvais roman de Shakespeare, ou Molière, ou Voltaire, n'importe qui qui utilise de trop beaux mots. Dans cette rue de Camden, nous détonions de par nos belles allures et nos belles manières. Il m'offrit finalement un verre, que j'acceptai avec joie. Un peu d'alcool nous aiderait à nous détendre et briser la glace, même si celle-ci semblait avoir déjà pris feu. « Avec plaisir ! Mais je t'offre le deuxième. » C'est ainsi que nous entrâmes dans une taverne, et qu'Adonis alla nous commander deux verres, pendant que j'assoyais à une table pour deux à côté de la fenêtre, pour être certain que même les passants nous verraient boire à la santé de l'autre.
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MessageSujet: Re: ADONIS&ROSAMUND - if you never try, you'll never know    ADONIS&ROSAMUND - if you never try, you'll never know  Icon_minitime

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